Al Masry Al Yom
24/04/2015
Quant l’Egypte est entrée au Yémen dans les années 60 c’était pour répondre à la demande de l’opinion publique de démanteler le régime d’Imam Ahmad, considèré comme rétrograde . La position de l’Egypte était alors tout à fait différente de celle d’aujourd’hui où l’Egypte fait partie d’une force de coalition.
Lors de la guerre précédente, du temps de Nasser, l’Arabie saoudite était un adversaire et craignait d’entrer en guerre. Aujourd’hui, l’Arabie saoudite est l’allié de l’Egypte et dirige la coalition pour affronter les Houthis, qui, soutenus par l’Iran, représentent un danger qu’il convient de combattre.
Le Maréchal Al Sissi a su diriger avec tact les forces armées égyptiennes pour désarmer les Houthis et bannir Aly Saleh, l’ancien président du Yémen et allié secret des Houthis. Ainsi, Al Sissi a su éviter d’exacerber de plus amples hostilités qui auraient couté cher à l’Egypte.
Chacun a pu apprécier le rôle joué par l’Iran soutenant les Houthis. Cependant, l’Iran a maintenant assoupli sa position, demandant par exemple à Oman, seul pays du Golfe à ne pas faire partie de la coalition, d’intervenir afin de persuader les autres pays de servir d’intermédiaires entre les Houthis et les pays de la coalition. Cette demande visait l’Arabie saoudite et sous-entendait de mettre fin à la guerre de manière pacifique.
Nous devrions reconnaitre que l’Arabie saoudite a toujours fait preuve d’une attitude politique modérée or cette fois elle démontre qu’elle peut également jouer un rôle actif avec des partenaires. De cette manière, le Royaume a montré sa capacité militaire sur le terrain exerçant son droit à garantir sa souveraineté.
traduit d’Al Masry Al Yom
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